On peut déjà observer le lien entre ces dessins : ceux-ci représentent un acte sexuel, mais on peut effectivement noter des différences entre ces des illustrations. La première, tirée de « l’univers » des 4-6 ans, nous montre l’après acte. Le couple est enlacé, on sent une présence forte de l’amour à la vue de leurs caresses. Rien n’est associé à la science à part peut-être le fait qu’ils fassent ici l’amour dans le but d’obtenir un bébé. Nous ne voyons qu’une représentation extérieure du corps humain, en partie cachée sous une couverture contrairement à l’image de la première pénétration. Cette coupe nous montre une pénétration vue de l’intérieur, cette fois pendant le coït. Certes, seulement le vagin est illustré mais ceci, à l’instar des schémas en coupe ci-dessous, nous permet d’observer plus en détail l’intérieur du corps humain durant des étapes de la sexualité. La biologie fait son apparition, mais il y a bien de l’affection entre ces deux êtres humains. Cet amour est aussi symbolisé par leurs caresses, leurs sourires et leurs yeux fermés marquant l’osmose entre l’homme et la femme. Enfin, ils ne font pas l’amour dans un lit, il n’y a pas de couverture. Cela pourrait traduire une généralisation dans le lieu pour l’acte sexuel. Les humains pourraient faire l’amour n’importe où, et donc avoir de l’affection les uns envers les autres dans n’importe quel lieu. Cette généralisation s’applique à tous les êtres vivants, mais la notion d’amour ne concerne une fois encore que les Hommes.









Chez les animaux, un peu comme chez les cellules, on peut observer la disparition du cœur et des léchouilles entre le mâle et la femelle. On illustre maintenant un coït entre les deux chiens mais dont la pénétration reste tout de même invisible. C’est une évolution scientifique, étant donné que la notion d’amour et de romantisme disparaît pour laisser place au plus concret. Leur reproduction n’est pas encore vue comme une nécessité biologique visant à préserver l’espèce, étant donné que les deux chiens sourient un peu comme s’ils souhaitaient fonder une « famille ». Les sentiments ne sont plus représentés chez les animaux.







Pour continuer à avancer l’idée d’une évolution dans l’éducation sexuelle, nous pouvons observer deux types de représentations : des dessins dits « extérieur », car on ne voit pas encore l'intérieur du corps humain, et des schémas dits en coupe.
Les deux dessins n’apportent rien au niveau des informations, mises à part les visuelles. On peut juste pour le moment observer des maigres différences. Le garçon dispose de testicules et d’un pénis alors que la fille possède une vulve. Seules ce vocabulaire peut ressortir de ces illustrations.
En revanche, les coupes définissent mieux les deux sexes et sont accompagnées d’une légende. De cette manière, on peut mieux percevoir les différences phénotypiques entre les différents organes génitaux.
Cet ajout d’information permet bien de représenter une avancée dans l’éducation. On évolue vers une démarche scientifique qui demande plus de rigueur : légende, représentation claire, nette et précise du sujet observé.
De plus, symboliquement, le fait de passer de l’illustration d’organes génitaux d’enfants à une représentation d’organes génitaux d’adultes marque l’avancée dans les âges, donc l’avancée dans la discipline.


 

 

 

 



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